NATIONALE IDENTITÄT UND TRANSNATIONALE EINFLÜSSE
AMERIKANISIERUNG, EUROPÄISIERUNG, GLOBALISIERUNG IN FRANKREICH NACH DEM ZWEITEN WELTKRIEG
IDENTITÉ NATIONALE ET INFLUENCES TRANSNATIONALES
AMÉRICANISATION, EUROPÉANISATION, MONDIALISATION -
LE CAS DE LA FRANCE APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE
„Amerikanisierung“, „Europäisierung“ und „Globalisierung“ sind seit einigen Jahren bevorzugte Interpretationsansätze zur Erforschung eines ideellen und materiellen Transfers sowie kultureller, politischer und sozio-ökonomischer Wandlungs- und Angleichungsprozesse im europäischen, transatlantischen und sogar globalen Rahmen insbesondere seit dem Zweiten Weltkrieg. Allerdings kennzeichnen diese unleugbaren transnationalen Einflüsse vielfältige Ambivalenzen, Begrenzungen und Brüche, wie die aktuelle Krise des EU-Verfassungsgebungsprozesses und die ungebrochene sozialintegrative Kraft von Nation und Nationalstaat eindrucksvoll belegen. Vor diesem Hintergrund diskutieren deutsche und französische Historiker, Kulturwissenschaftler und Politologen im Rahmen eines Ateliers des Deutschen Historischen Instituts Paris am 29. Mai 2006 über das Thema „Nationale Identität und transnationale Einflüsse. Amerikanisierung, Europäisierung, Globalisierung in Frankreich nach dem Zweiten Weltkrieg/Identité nationale et influences transnationales. Américanisation, européanisation, mondialisation – le cas de la France après la Seconde guerre mondiale“.
Gleichzeitig geht die Tagung von der Prämisse aus, dass die genannten Forschungskonzepte mittlerweile teilweise zu Schlagworten verkommen sind und zudem oft unverbunden nebeneinander stehen, anstatt sich sinnvoll zu ergänzen. Deshalb dient die Vormittagssitzung zunächst der Erörterung von Genese, Ansatz und Tragweite, aber auch Anschlussfähigkeit der gängigen methodischen Konzepte: „Amerikanisierung – Westernisierung“, „Europabewusstsein – europäische Identität“, „Europäisierung“, „Globalisierung“. Der Nachmittag steht dann im Zeichen empirischer Analysen einzelner Sektoren französischer Politik und Gesellschaft: Diplomatie und Diplomaten, Wirtschaft, Militär, Kultur und Gesellschaft. Die einzelnen Beiträge werden für die jeweiligen Bereiche das Spannungsverhältnis von andauernder nationaler Identität und neuen transnationalen Impulsen – europäischen, transatlantischen oder globalen – ausloten. Dabei gilt etwaigen Rivalitäten zwischen den verschiedenen Einflüssen, aber auch deren nationalspezifischen Mischformen ein besonderes Interesse. Überdies beziehen sich die Fallstudien auf die am Vormittag diskutierten Forschungsansätze und unterziehen diese damit auch noch einmal einem Praxistest. Die Konferenz verspricht wegen ihrer prominenten interdisziplinären und internationalen Zusammensetzung grundlegende Erkenntnisse für die zeitgeschichtliche Transferforschung.
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« Américanisation », « européanisation » et « mondialisation » ce sont depuis quelques années les paradigmes privilégiés mis en œuvre pour étudier les transferts d’idées et de biens de consommation autant que les processus de changement et de convergence aux plans européens, transatlantiques ou même global, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais ces influences transnationales, qu’on ne peut nier, sont aussi marquées par des ambivalences, des limites et des ruptures. De cette contradiction témoignent non seulement la crise actuelle du processus de ratification de la constitution européenne mais aussi le fait, que le pouvoir social et intégrateur de la nation et de l’état national existe toujours. Partant de ce constat, historiens, civilisationnistes et des politistes engageront une réflexion dans le cadre d’un atelier de l’Institut historique allemand à Paris le 29 mai 2006 sur le thème suivant : « Identité nationale et influences transnationales. Américanisation, européanisation, mondialisation – le cas de la France après la Seconde Guerre mondiale/Nationale Identität und transnationale Einflüsse. Amerikanisierung, Europäisierung und Globalisierung in Frankreich seit dem Zweiten Weltkrieg ».
Ce colloque interrogera ces paradigmes de recherche en ce qu’ils sont devenus entre-temps, en partie, des mots-clefs ou des clichés, qui de plus auraient pour ainsi dire une existence autonome au lieu d’être combinés de manière utile sur le plan heuristique. Dans cette optique, la première table ronde dans la matinée servira à débattre de l’approche, de la genèse et de la portée de ces concepts fort répandus. En outre, on abordera la question des possibilités ouvertes par une éventuelle combinaison et articulation des différentes approches: « Américanisation et occidentalisation », « conscience européenne et identité européenne », « européanisation » et « mondialisation ». La seconde table ronde sera consacrée aux analyses empiriques de certains secteurs de la politique et de la société française : la diplomatie et les diplomates, l’économie, l’armée, la culture et la société. Les conférences analyseront la tension entre une identité nationale persistante et de nouvelles influences transnationales – européennes, transatlantiques, voire mondiales. Dans ce cadre-là, les rivalités entre les diverses influences transnationales mais aussi leurs hybridations – qui varient certainement pour chaque nation – méritent une attention particulière. En outre, les cas d’études choisis feront référence aux approches scientifiques discutées pendant la matinée et ainsi permettront de tester une fois encore leur pertinence pour la recherche empirique. La haute qualité internationalement reconnue des participants à ce colloque, choisis dans les différentes disciplines universitaires annonce sans aucun doute des résultats fondamentaux pour l’historiographie du temps présent dans le domaine de la recherche sur les transferts d’idées et de biens de consommation.